Âgée de juste 22 ans, cette jeune étudiante en troisième année de Licence en Économie Numérique à l’ École Supérieure Multinationale des Télécommunications de Dakar fait partie de cette génération dorée qui ose faire des études sur les nouveaux métiers du numérique.

Elle a lancé la start-up Njureel Services qui est basée sur la recherche de solutions E-santé. La technologie déployée est un système de télé-médecine qui permet le suivi régulier et personnalisé à distance des femmes enceintes.

Awa Ndiaye créatrice de la Startup Njureel invitée au Palais de la République

Awa, la jeune étudiante se donne toujours les moyens de réussir et de se surpasser. Quand elle parle de son vécu avec les TIC, c’est avec une voix déterminée : « Je suis une vraie amatrice de challenges qui croit qu’il n’y a pas de limites pour une fille digitale de poursuivre son étoile peu importe où elle se trouve. J’ai eu la chance d’être très tôt initiée à l’informatique depuis la classe de CI ».

Cette initiation à l’informatique dès le bas âge a créé chez Awa tout cet amour pour la technologie, car cela lui a permis de manipuler très tôt et avec aisance les outils informatiques, mais plus encore, de s’adapter à l’évolution rapide de ces technologies : « Ceux qui ont  réalisé pour la plupart de grandes choses,  ont eu un accompagnement limité par rapport aux start-ups qui voient le jour. Plusieurs d’entre eux meurent parce que, contrairement au modèle américain, les investisseurs ne croient pas assez en eux . On note aussi un déficit de cadre  réglementaire et juridique adapté dans le secteur des TIC ce qui attire de moins en moins les entrepreneurs du digital.»

Ce que déplore la jeune étudiante en Économie Numérique c’est qu’il n’y a pas assez de capital humain formé ou initié à l’entrepreneuriat digital.  En plus, il y a aussi les questions de confiance numérique qui se posent et qui sont de véritables défis à relever.

 

 

source : www.socialnetlink.org


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