[fusion_text]Entretien avec Papa Amadou Sarr, délégué général à l’entrepreneuriat rapide, un concept imaginé par le président Macky Sall pour dynamiser la création d’entreprises par les femmes et les jeunes et accompagner la formalisation de l’économie.

Formalisation de l’économie, création d’emplois et aide à l’inclusion financière… la Délégation générale à l’Entrepreneuriat Rapide, créée en 2017 et opérationnelle depuis mars 2018, à l’initiative du président sénégalais Macky Sall, est un programme ambitieux visant à dynamiser l’entrepreneuriat sénégalais, principalement en direction des femmes et des jeunes. Son président Papa Amadou Sarr, délégué général à l’Entrepreneuriat Rapide, s’est entretenu avec Jeune Afrique le 19 juin dernier, lors des Journées européennes du développement à Bruxelles, pour expliciter les ambitions et les moyens alloués à sa délégationJeune Afrique : Pourriez-vous nous définir le concept d’entrepreneuriat rapide ?

Papa Amadou Sarr : C’est un processus d’entrepreneuriat classique, dans lequel on introduit une dose de célérité visant à créer des PME en 24 à 48 heures. Il s’agit de contribuer au renforcement du capital humain, et de transformer structurellement l’économie grâce à la formalisation de entrepreneuriat, l’éducation et l’inclusion financière.

De quelle manière soutenez-vous les entrepreneurs ?

Plus de 90 % des personnes qui nous sollicitent sont totalement exclues des systèmes financiers, nous les aidons en leur apportant des financements, en leur ouvrant des comptes bancaires. Nous subventionnons aussi les coûts liés à la formalisation des entreprises informelles. Tout cela grâce à des guichets et une plateforme en ligne qui permettent d’intégrer le registre de commerce et de formaliser son entreprise.

Pour l’aspect bancaire, nous demandons des garanties moins compliquées que celles demandées par les banques, bien que nous ayons recours aux banques et institutions de micro-crédit pour favoriser la bancarisation. Nous faisons des prêts avec des financements directes, ou bien des prises de participation à l’image que ce que font les entreprises d’investissement privé. Jusqu’à présent nous avons un taux de recouvrement de 70 %.

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