Tony Onyemaechi Elumelu

Tony Elumelu (né le 22 mars 1963) est un économiste, un entrepreneur et un philanthrope nigérian. Il est président de Heirs Holdings, de la United Bank for Africa, de Transcorp et fondateur de la Fondation Tony Elumelu. Elumelu détient les honneurs nationaux nigérians, le Commandant de l’Ordre du Niger (CON) et Membre de l’Ordre de la République Fédérale (MFR). Tony a été reconnu comme l’une des «20 personnes les plus puissantes d’Afrique en 2012» par le magazine Forbes.

Tony Elumelu , le banquier africain à qui tout sourit

Le milliardaire nigérian a toujours su entretenir d’étroites relations avec le pouvoir en place. Et surfer sur le dynamisme de son pays. Aujourd’hui, quand il ne discute pas avec le patron de ­Microsoft ou de Total, il conseille de jeunes entrepreneurs ­africains.
Il y-a beaucoup de moteurs dans la vie vrombissante de Tony Elumelu. Ceux de son jet privé, qui vient de le ramener du forum de Davos. Ceux de l’avion qui le transportera dans trois jours à Washington. Ceux de ses voitures de luxe, blindées pour la plupart. Ou ceux des groupes électrogènes qui alimentent, à chaque coupure de réseau, son manoir et ses bureaux d’Ikoyi, un quartier huppé de Lagos.
Mais son moteur à lui, c’est sans doute de rester l’un des milliardaires nigérians les plus courtisés du moment, que viennent consulter, tel un oracle, hommes d’affaires et diplomates occidentaux. Car à 52 ans, Tony Elumelu dirige simultanément l’une des grandes banques d’Afrique, United Bank for Africa (UBA), présente dans dix-neuf pays, à Londres et à New York, et Transcorp, le plus important conglomérat coté en Bourse au Nigeria. Sans compter sa société d’investissements, Heirs Holdings, grâce à laquelle il détient des parts dans des secteurs aussi variés que les hydrocarbures, les services financiers, l’hôtellerie, la pétrochimie, l’agriculture, les infrastructures et l’énergie.

Le Medef lui fait les yeux doux

Une position qui lui vaut de faire partie du club des hyperriches de la planète et d’inspirer les jeunes entrepreneurs africains. A Davos, en janvier, il a retrouvé ses amis chefs d’Etat et de gouvernement, comme Haile Mariam Dessalegn, premier ministre de l’Ethiopie, un pays où la croissance dépasse désormais les 10 %.

Il s’amuse à raconter son déjeuner avec les patrons de Microsoft, de Total et d’autres multinationales. « J’étais le seul Africain autour de la table », s’esclaffe-t-il, pas dupe du manège des hommes d’affaires occidentaux prêts à tout pour entrer sur le marché nigérian, pays le plus peuplé d’Afrique avec plus de 170 millions d’habitants.

Le Medef lui a ainsi rendu visite, en octobre 2015 à Lagos, avant de le recevoir un mois plus tard à Paris dans l’espoir qu’il privilégiera les bords de Seine à ceux de la Tamise pour installer le siège européen d’UBA et qu’il facilitera l’entrée au Nigeria des grands groupes du CAC 40. « Cette année, nous allons développer notre structure parisienne, d’où seront pilotées certaines de nos opérations dans les pays d’Afrique francophone et d’Afrique du Nord comme le Maroc », assure-t-il.

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Vidéo ( Les Portraits de FORBES Afrique – Tony ELUMELU Part 1 )


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