Présentation

Mamedy Doucara, né le 28 juillet 1981 à Paris, est un sportif français. Il a été champion du monde de taekwondo en 2001.

Il a fait ses débuts à sept ans dans le club de son père Thieman Doucara. Il a combattu dans la catégorie des -80 kg et s’est entraîné à l’INSEP et au sein de son club ASC Champigny. Champion du monde en 2001, Mamedy a pris sa retraite sportive en avril 2016.

Parallèlement à sa carrière de sportif de haut niveau, Mamedy Doucara exerce la profession de photographe professionnel.

Dans le cadre de sa seconde vie, il est l’auteur du projet Chercheurs d’or dans lequel il a photographié plus de 130 sportifs de haut niveau français dans la peau de chercheur d’or. Après de nombreuses expositions à Londres, Paris, etc., Mamedy Doucara a concrétisé ce beau projet dans un livre Chercheurs d’or sorti mi-novembre 2014 aux éditions CDP.

Est-ce que la photographie était une activité dans laquelle tu pensais vivre ?

Pas du tout. A la base ce n’était même pas un métier que je voulais faire. J’ai eu l’opportunité d’avoir un appareil photo. Puis peu à peu comme un passionné je me suis équipé, j’ai commencé à en faire une activité qui me permettait un peu de m’échapper du monde du sport. Ce sont surtout les sollicitations des gens qui m’ont poussé à devenir photographe professionnel.

Et du coup tu fais toujours du taekwondo ?

Non je ne fais plus de Taekwondo. Actuellement je me suis converti dans le crossfit.

Qu’est ce qui te permet de rester motivé ?

C’est la passion qui me guide. Dans mon métier il y a des périodes où on est très sollicité et des périodes où on l’est moins. Et dans ces périodes on peut vite perdre la motivation au point de penser à changer de métier.

Ensuite il y a mon état d’esprit. Moi je suis un compétiteur dans l’âme. Etre un compétiteur ce n’est pas seulement dans le cadre du sport, c’est partout. Et les gens qui me connaissent savent que je ne fais jamais les choses à moitié. Pour moi la vie est une compétition, il faut être le meilleur.

Quels sont les 3 conseils que tu peux donner aux entrepreneurs ?

D’abord la patience. Je pense que c’est un élément très important Aujourd’hui on est dans une société où je pense qu’être patient est une grande qualité. Parce qu’aujourd’hui tout va tellement vite que les gens pensent que les choses arrivent au bout de quelques semaines, au bout d’un an ou au bout de deux ans. Il faut savoir être patient et persévérant.

Il faut savoir viser juste, garder un objectif à long terme réalisable sans brûler les étapes. C’est ce qui permet d’atteindre des sommets.

Enfin, il faut croire en soi. Parce que si toi-même si tu ne crois pas en toi, peu importe à quel point les autres t’aident tu n’iras pas loin. Quand t’es vraiment seul, tu ne pourras pas aller au bout si tu ne crois pas en toi. Parfois les gens vont te descendre, et si tu ne crois pas en toi tu peux vite abandonner.

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